NOS PLANTES

Nos 34 plantes

La plupart des informations concernant les plantes et figurant sur ce site provient de la mine extraordinaire de connaissances regroupées sur le site wikiphyto créé par le Docteur Jean-Michel MOREL, auteur de nombreux ouvrages de phytothérapie, chargé de cours dans différentes facultés entre autres.

Les propriétés des plantes citées ci-dessous ne présentent pas d’indications médicales. La bibliographie ayant trait aux propriétés des plantes est à retrouver sur ce même site.

ALCHEMILLA VULGARIS – ALCHEMILLE

C’est une plante vivace de 10 à 40 cm de hauteur, présente dans les bois, prés et pâturages humides de toute l’Europe sauf zone méditerranéenne. On utilise les feuilles et les parties aériennes de l’Alchémille principalement pour leur richesse en tanins (6 à 8%) et donc pour leurs effets astringents et anti-diarrhéiques.

ARCTIUM LAPPA – BARDANE

C’est une plante robuste que les anciens utilisaient comme dépurative, diurétique, sudorifique (diaphorétique). Le capitule de bardane est à l’origine de l’invention de la bande auto-agrippante (Velcro®) inventée en 1948 par Georges de Mestral. Parmi les nombreuses propriétés de la bardane, les plus remarquables sont liées à l’action sur la sécrétion des cytokines pro-inflammatoires TNFalpha et IL6. C’est également un dépuratif et détoxifiant cutané

ARCTOSTAPHYLOS UVA URSI – BUSSEROLE

La feuille de cette plante appelée également le raisin d’ours contient des tanins, des flavonoïdes et des triterpènes. Elle est connue pour ses actions diurétique et antiseptique urinaire

CRATAEGUS MONOGYNA – AUBEPINE

Ce sont les sommités fleuries de cette plante bien connue qui ont des vertus intéressantes. Ses polyphénols et ses flavonoïdes ont montré des activités favorables sur le myocarde comme l’augmentation de l’irrigation cardiaque, par exemple.

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CURCUMA LONGA – CURCUMA

Le rhizome de cette plante rentre dans la composition du curry, mais en dehors de la cuisine, on ne compte plus ses multiples propriétés liées à la curcumine mais aussi aux nombreux autres éléments (polysaccharides, lignanes etc…) que l’on retrouve dans le rhizome. Il est traditionnellement utilisé dans certains processus inflammatoires et comme capteurs des radicaux libres

CYNARA SCOLYMUS – ARTICHAUT

Très connue cette plante est très répandue car c’est également un excellent aliment. Mais ici, ce sont les feuilles en rosette de la première année (qui contiennent des acides phénols, des lactones et des flavonoïdes) qui apportent les caractéristiques recherchées en particulier les effets hépatoprotecteurs, cholagogues et cholérétiques.

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DESMODIUM ADSCENDENS – DESMODIUM

Cette plante, originaire d’Afrique de l’Ouest et dont on utilise les parties aériennes renferme des flavonoïdes, des tanins et des saponosides. Elle a fait la preuve de son activité dans la protection de la cellule hépatique. Elle est traditionnellement utilisée dans la sphère hépatique. 

ECHINACEA PURPUREA – ECHINACEE

Les Indiens d’Amérique (Sud Dakota) employaient cette plante pour guérir les plaies infectées, et en applications locales dans les morsures de serpent. Pour l’utiliser, ils broyaient la plante fraîche et l’appliquaient localement ou en mâchonnaient la racine. La juxtaposition de trois grands groupes de substances : alkylamides, polysaccharides, dérivés de l’acide caféique semble importante pour l’efficacité. C’est une  plante majeure qui agit sur plusieurs facteurs de l’immunité en stimulant l’activité des macrophages ou en augmentant le nombre de globules blancs, entre autres. 

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EQUISETUM ARVENSE – PRÊLE

C’est une plante primitive dont les ancêtres ont proliféré à l’ère primaire (600-300 millions d’années avant notre ère) et qu’on utilisait pour polir les métaux et le bois grâce à ses propriétés très abrasives. Sa teneur importante en silice la rend reminéralisante. Elle est traditionnellement utilisée dans les problèmes articulaires.

ESCHSCHOLZIA CALIFORNICA – ESCHSCHOLZIA

Appelée Pavot de Californie, elle présente une belle fleur jaune orangée. Comme toutes les Papaveraceae, elle renferme de nombreux alcaloïdes. De nombreuses études ont montré chez l’homme ou chez l’animal des effets neuroleptiques de type sédatif, anxiolytique ou spasmolytique.

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FUCUS VESICULOSUS – FUCUS

C’est une algue de couleur brune, pourvue de flotteurs naturels d’un mètre de long environ. Elle renferme principalement des polyphénols, des polysaccharides, des mucilages, de nombreuses vitamines et des minéraux. Il faut éviter sa consommation en cas de problème thyroïdien.

FUMARIA OFFICINALIS – FUMETERRE

La fumeterre est une plante herbacée commune le long des chemins et terres incultes, annuelle à fleurs rose violacé, irrégulières, avec un pétale supérieur prolongé par un éperon. Connue des médecins de l’antiquité, elle était appelée “herbe à la jaunisse”. Elle contient une centaine d’alcaloïdes isoquinoléiques. Elle est principalement cholagogue et amphocholérétique : elle stimule la sécrétion biliaire et réduit l’hypersécrétion pathologique.

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GINKGO BILOBA – GINKGO BILOBA

C’est un grand arbre (30 à 40 m de haut) dioïque (mâle et femelle séparés) à feuilles caduques d’origine orientale avec une longévité remarquable, certains arbres atteindraient l’âge de 4000 ans en Extrême-Orient. La feuille contient des diterpènes, des sesquiterpènes, des flavonoïdes etc…Elle est reconnue comme augmentant le captage du glucose et de l’oxygène par la cellule cérébrale et est utilisée chez l’homme pour améliorer la performance mentale.

GLYCYRRHIZA GLABRA – REGLISSE

Tout le monde connait le fameux bâton de réglisse qui correspond en réalité au rhizome de la plante et dont les propriétés sont connues depuis l’Antiquité. Elle est réputée comme augmentant la sécrétion de mucus gastrique et diminuant celle des pepsinogènes. De très nombreuses autres propriétés ont pu être mises en évidence comme celles sur le mucus respiratoire par exemple.

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HARPAGOPHYTUM PROCUMBENS – HARPAGOPHYTUM

Originaire d’Afrique australe, son surnom de  » griffe du diable  » lui vient de ses fruits portant des crochets recourbés qui paraissent sortir de la terre pour emprisonner les pattes des antilopes, arpagos signifie grappin en grec. Les indigènes Bushmans et Bantous avaient recours aux racines par voie orale pour traiter  la fièvre, les entorses et traumatismes.

HIERACIUM PILOSELA – PILOSELLE

C’est une petite plante commune dans les régions tempérées d’Europe, Asie, Amérique du Nord avec un capitule de fleurs jaunes, au centre d’une rosette basale de feuilles longues. Elle est réputée diurétique et hypoazotémique.

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HUMULUS LUPULUS – HOUBLON

S’il est connu pour la fabrication de la bière dès le VIII° siècle en Allemagne, c’est le fameux cône qui nous intéresse ici composé de flavonoïdes mais également d’huiles essentielles procurant des propriétés sédatives, oestrogéniques et antalgiques à la plante.

JUGLANS REGIA – NOYER

Tout le monde connait le noyer, bel arbre à écorce grise pouvant atteindre 25 m de haut. On utilise la feuille pour ses tanins de type ellagique gallique et catéchique qui ont des actions astringentes et cicatrisantes.

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LAMINARIA DIGITATA – LAMINAIRE

C’est une algue dont le thalle en forme de ruban peut mesurer jusqu’à 60 m de long et qui a besoin de lumière naturelle pour vivre. Elle est principalement récoltée pour ses alginates. Il faut éviter sa consommation en cas de problème thyroïdien. 

MELISSA OFFICINALIS – MELISSE

C’est une plante herbacée de 30 à 80 cm, cultivée dans toute l’Europe. La mélisse a été utilisée depuis Hippocrate (IV° siècle avant JC). On utilise la feuille pour ses huiles essentielles, ses triterpènes et ses flavonoïdes. La mélisse agit au niveau des récepteurs GABA-ergiques, inhibe l’activité de la GABA-transaminase, augmente donc le taux de GABA dans le cerveau en inhibant son catabolisme. Elle est anxiolytique et sédative.

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OLEA EUROPAEA – OLIVIER

On connait tous les bienfaits de l’huile d’olive dans notre alimentation, mais la feuille riche en secoiridoïdes, triterpènes et phénols a une action anti-arythmique, hypotenseur et coronaro-dilatateur. De nombreuses autres propriétés sont attribuées à la feuille d’olivier. 

ORTHOSIPHON

En phytothérapie, lorsqu’on parle de l’orthosiphon, on pense aussitôt au rein.C’est la feuille qui est utilisée.

Elle est fortement diurétique avec un effet comparable à celui du furosémide. Elle présente également des effets favorables sur le fonctionnement rénal.

Elle a aussi un effet antihypertenseur comparable à celui de l’irbésartan.

Elle peut enfin être utilisée en cas de lithiase rénale.

orthosiphon stamineus
Panax Ginseng

PANAX GINSENG

Il s’agit d’une plante adaptogène : elle améliore les performances physiques et intellectuelles, augmente la résistance de l’organisme de manière aspécifique.

Il est principalement indiqué comme tonique et fortifiant en période de fatigue, de faiblesse ou de déclin des capacités de travail et de concentration et en période de convalescence.

Il présente malgré tout quelques inconvénients à posologies élevées : insomnies, nervosité, diarrhées matinales, hypertonie, métrorragies ménopausiques, hypertension artérielle.

PASSIFLORA INCARNATA

C’est une plante sédative et anxiolytique. Il est intéressant de noter que c’est l’ensemble des composés de la plante qui procure ces actions. On a pu ainsi mettre en évidence la notion très importante en phytothérapie de « totum de la plante ».

Elle est indiquée en cas d’agitation, d’anxiété, d’insomnie ou même de douleurs neuropathiques.

Elle peut être très utile en cas de sevrage de benzodiazépines même s’il n’est pas recommandé de les associer.

Passiflora incarnata
Plantago lanceolata

PLANTAGO LANCEOLATA

Sa principale propriété est son action antitussive.

Elle est anti-inflammatoire et antispasmodique des muscles lisses.

On l’utilise principalement dans les bronchites aiguës et chroniques, laryngites, toux asthmatiformes et rhinites allergiques.

Grâce à son action sur les muscles lisses, elle est également appréciée pour les gastrites, les ulcères gastro-duodénaux, les diarrhées, et les colites.

RAPHANUS SATIVUS

Le radis noir est connu pour être draineur hépatique, cholagogue et cholérétique, détoxifiant, …

Il est également gastroprotecteur par augmentation de la sécrétion du mucus gastrique.

  • D’autre part, il diminue le cholestérol intra-hépatique et contribue à la prévention des lithiases cholestéroliques
  • Il est également hypolipidémiant.
  • Il faut cependant l’éviter en cas de gastrite ou d’infection thyroïdienne.
Rafanus sativus
Rhodiola rosea

Rhodiola rosea

C’est une plante adaptogène aux très nombreux effets :

  • Antidépresseur : une étude randomisée a montré un effet favorable sur la dépression légère à modérée
  • Effet antifatigue
    • Amélioration des capacités physiques
    • Diminue le stress oxydant.
    • Neuroprotecteur
    • Antidiabétique par inhibition de l’alpha-glucosidase.
    • Anti-inflammatoire.

    Elle est donc indiquée en cas d’asthénie, de fatigue, d’anxiété ou de baisse de mémoire.

    RIBES NIGRUM

    Là, ce ne sont pas les fruits qui nous intéressent mais principalement les feuilles riches en flavonoïdes.

    • Les extraits de feuilles sont anti-inflammatoires
    • Piège les radicaux libres et s’oppose à la lipoperoxydation.
    • Ils sont également angio-protecteurs.
    • Le cassis est donc indiqué pour les douleurs articulaires, les pathologies vasculaires et l’hypertension.
    Ribes nigrum

    SALIX ALBA – SAULE BLANC

    C’est un arbre commun dans les zones humides de toute l’Europe. On récolte l’écorce des branches âgée de 2 à 3 ans pour l’usage médicinal. Les salicylates, les composés phénoliques et les tanins sont intéressants. L’écorce est anti-inflammatoire, par action sur l’IL-1 béta et le NF kappa B, réduction de l’IL-6 et du TNF-alpha. Elle est antalgique, antipyrétique et antirhumatismale.

    Salix alba
    silybum_marianum

    SILYBUM MARIANUM – CHARDON MARIE

    Selon la croyance populaire, les marques blanches des feuilles proviendraient du lait de la Vierge allaitant l’enfant Jésus, d’où le nom de la plante. On utilise le fruit riche en flavonolignanes, mélange de dérivés flavanoniques appelés « silymarine ». Cette silymarine est réputée pour ses propriétés hépatoprotectrices. C’est, d’une part, un stabilisateur de la membrane qui limite donc l’entrée des toxiques dans l’hépatocyte et, d’autre part, stimule l’activité de la polyméraseA qui augmente la capacité de régénération de la cellule hépatique. D’autres actions de la silymarine sur la prostate, l’ovaire, le sein, le rein et la peau ont pu être mises en évidence.

    URTICA DÏOCA – ORTIE

    Cette plante, très connue et redoutée à cause de ses poils dont l’extrémité se casse lors d’un contact et dépose des substances urticantes sur la peau, était considérée comme une panacée au Moyen Âge. On utilise soit la feuille, soit la racine dans des buts très différents. La feuille contient des flavonoïdes (dont le quercétol), de nombreux minéraux (calcium, silicium, potassium, fer) et des acides organiques (acide phénolique). La feuille est principalement anti-rhumatismale grâce à l’inhibition de la cascade de l’acide arachidonique et anti-anémique par stimulation de l’hématopoïèse. Quant à la racine, riche en lectines, polysaccharides, lignantes et tanins, sa principale utilité est la lutte contre l’hypertrophie bénigne de la prostate.

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    VACCINIUM MACROCARPON – CANNEBERGE

    C’est un arbuste à feuilles persistantes qui pousse dans les tourbières, les forêts de montagne, originaire d’Amérique du Nord. On utilise le fruit qui renferme des anthocyanosides, de l’acide benzoïque, du resvératrol et des flavonoïdes. Elle  inhibe l’adhésion du colibacille dans la vessie et l’intestin. C’est son principal intérêt reconnu par L’AFSSA  qui lui a accordé en avril 2004 une allégation santé selon la directive européenne 2002/46/CE, pour la première fois pour un ingrédient végétal. 

    VALERIANA OFFICINALIS – VALÉRIANE 

    Appelée également l’herbe aux chats, elle est très commune dans toute l’Europe tempérée. Les grecs anciens et les romains utilisaient déjà sa racine pour combattre les palpitations et l’arythmie. Au Moyen-Âge, elle était recommandée comme tranquillisant et somnifère. Sa racine avec une forte odeur désagréable est la partie qu’on utilise. On y retrouve des sesquiterpénes, des cétones, des alcaloïdes et des iridoïdes principalement ainsi qu’une huile essentielle. Elle contribue à l’amélioration de la structure et de la qualité du sommeil. Elle a des effets anxiolytique, spasmolytique, myorelaxant et sédatif. L’acide valérénique inhibe le catabolisme du GABA. Le surdosage peut entraîner une asthénie et une hypotension. 

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    VIOLA TRICOLOR – PENSÉE SAUVAGE

    C’est une plante herbacée à fleurs aux couleurs panachées de violet, de jaune et de blanc. Elle contient beaucoup de mucilages (+/- 10%), des acides phénoliques et des flavonoïdes. Elle est principalement utilisée en dermatologie comme adjuvant. Elle diminue l’inflammation cutanée. Elle est active sur un modèle expérimental d’eczéma chez le rat. Elle a un effet dépuratif et antioxydant. 

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